L’HISTOIRE DE RIPPES

L’histoire de Maurice Rippes.

La marque Rippes a été créée par Maurice Rippes, né en 1885 à Bordeaux (France). A l’âge de 12 ans, il se retrouve placé en apprentissage chez Mr Champs, un plombier bordelais où il y apprend le métier et l’amour du travail bien fait.

Maurice Rippes se marie en 1909 à Adrienne Courrege, et est envoyé au front en 1914 comme réserviste, où il sera blessé. Après sa guérison, il est affecté à un atelier de mécanique à Alès dans le Gard (France), où il apprend l’utilisation des machines-outils. Il sera démobilisé en 1919, et embauché comme tourneur à la Maison Ledoux, fabricant de chalumeaux aéro-gaz.

Mr Champs, chez qui Maurice Rippes avait effectué son apprentissage, meurt en 1920, et lui laisse en héritage le fonds de commerce de plomberie. C’est alors en 1922 que Maurice Rippes dépose un brevet pour un robinet-valve automatique pour distributeur d’eau chaude, et construit des chauffes bains en cuivre, précurseur des chauffe-eaux instantanés. Il baptisera son chauffe bain « Le Gaulois » en hommage à Vercingétorix.

Les début des ateliers Rippes.

Parallèlement, mécontent des lampes à souder de toutes marques qu’il utilise à cause des flammes jaunâtres qui déposent du carbone sur le plomb, il conçoit et dépose le brevet du « brûleur bloc » qui assure une bonne gazéification de l’essence et une flamme toujours bleue, en toutes positions : gazéification en chicane, robinet pointeau coudé. Il adapte son brûleur sur les lampes à souder existantes.

En 1923, l’atelier devient la Fabrique de chauffe-bain et de lampes à souder.

Maurice Rippes exposera en 1923 à la foire de Bordeaux.

Le succès grandissant de la lampe à souder.

Entre 1935 et 1938, les expositions s’enchainent, et la gamme s’agrandit.

Lampe à souder n°22 – ½ litre à pompe avec dispositif anti-refoulement.

Lampe à braser n°44 – 2 litres.

Divers appareils spéciaux sont créés, toujours avec « brûleur bloc ».

       

Les évolutions produits.

Les produits Rippes ont évolué, et chaque appareil est désormais muni d’un bouchon à ailettes qui sert au remplissage, ainsi que d’une sécurité par soupape. Le bouchon de sécurité à plomb disparaît donc.

Ce tournant marque l’apparition de nouveaux modèles de lampes, moins demandés.

  • Marques à chaud à un ou deux brûleurs suivant la taille de l’étampe
  • Lampe détectrice de fuites de chlorure d’éthyle, liquide incolore réfrigérant dans les frigidaires.
  • Lampe à flamme effilée pour les soudures des cosses d’accumulateurs
  • Lampe de réchauffage à brûleur vertical n°13 – 1 litre
  • Fer à souder n°5

Les expositions s’enchainent pour Maurice Rippes, et le succès est toujours au rendez-vous pour la lampe à brûleur bloc. La représentation auprès des grossistes se fait par représentants VRP multicartes. Une implantation sérieuse est faite sur la moitié sud de la France. Le Gaz de France, les PTT, les chantiers navals sont des clients. L’atelier comprend maintenant 6 compagnons, et produit chaque année environ 2500 appareils.

1939 : La Seconde Guerre Mondiale éclate, la France est envahie par l’Allemagne. Après la signature de l’armistice le 22 juin 1940, Bordeaux se retrouve en zone occupée comme toute la façade atlantique du pays. La France doit servir à l’entretien de l’armée d’occupation tandis que l’ensemble de l’économie du Grand Sud-Ouest se retrouve privée des matières premières indispensables à la production.

Maurice RIPPES sera sollicité par l’occupant mais refusera de travailler pour lui sous divers prétextes tels que le manque de matière ou le personnel prisonnier.

L’après-guerre.

Après la guerre, Maurice RIPPES ne dispose plus d’allocation matière première, conséquence directe de son refus de collaborer. Les « brûleurs-blocs » sont fabriqués à partir de ce que l’on trouve : acier pour les réservoirs, aluminium pour les bouchons de remplissage. Cependant, les réserves s’épuisent vite et l’entreprise ne fournit presque plus de matériel neuf et s’occupe principalement des réparations des appareils de la marque.

La clientèle grossiste prend le chemin de la concurrence.

En 1945, Maurice Rippes a 60 ans, pas d’enfant et pas d’apprenti tandis que l’entreprise s’épuise financièrement.

3 ans plus tard, Claude Courrège arrive dans l’entreprise et apprend la fabrication sur le tas.

L’entreprise a dû s’adapter : on rationalise la fabrication, les fameux « brûleurs blocs » sont maintenant fabriqués en matriçage au lieu de la fonderie au sable, le bouton de manœuvre se fait à partir d’un écrou encastré. L’atelier s’équipe de nouveaux matériels, relance la prospection auprès des administrations et participe à des foires et développe des appareils aéro-gaz propane, butane.

La production retrouve enfin son niveau d’avant-guerre en 1953.

Mieux encore, les records de froid à Bordeaux en février 1956 font s’envoler les ventes de lampes à souder (9 mois de fabrication à souder enregistrés en 2 semaines).

Plus tard dans la même année, le modèle spécial P.T.T est créé en collaboration avec les services P.T.T de Paris. C’est un modèle de lampe de 0,5 litre à pompe incorporée dans une poignée verticale en laiton.

Peu après, le 9 janvier 1957, Maurice Rippes décède. Il ne connaîtra pas le déclin de la lampe à essence, qui avait fait sa fierté à juste titre.

Monsieur Maurice RIPPES, né à Bordeaux, quartier St Bruno, y aura habité, travaillé, sera mort et enterré dans ce même quartier, chose assez rare de nos jours.

La reprise de Mr Courrège et le déclin de la lampe à souder à essence.

Après le décès de Mr Rippes, Claude Courrège prend la suite dans l’entreprise et oriente la production sur les chalumeaux aéro-propane.

Une collaboration avec la maison LEJEUNE (canon 75) pour la fourniture de corps de lampes de 45 cl assurera une petite production jusqu’à 1966, date à laquelle fut arrêtée toute fabrication d’appareils à essence M. RIPPES.

La maison continuera sur d’autres productions, mais ceci est une autre histoire.

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